Artiste, né en 1956, vit et travaille à Neuchâtel. Son œuvre est divisée en deux périodes de production. Les XXe et XXIe siècles.

En effet, il a été actif artistiquement dès 1982, d’abord avec des vidéos, performances et installations, puis en faisant partie du mouvement copy art, ceci jusqu’en 1995.

Ses pièces de copy art présentant un grillage blanc, tel du «Gilbert & George inversé», sont résolument avant-gardistes puisqu’elles ne sont pas sans faire penser à la présentation graphique de l’application Instagram.

Tel un précurseur, «branché» à son photocopieur, Guido Bernasconi nous transmettait sa vision de la perception du flux d’images de la fin du XXe siècle.

Relevons une exposition remarquée à la PACA Gallery à New York en 1988 et ensuite plusieurs expositions à la Galerie Rivolta à Lausanne.

Puis, en 2017, après une pause de plus de deux décennies, il a repris son fil conducteur du multimedia art. Alors qu’il aurait pu «facilement» poursuivre son processus créatif au moyen de l’ordinateur, il n’a pas cédé au chant des sirènes et laisse à l’informatique en réalité que très peu de place dans son œuvre.

Sa recherche esthétique actuelle repose toujours sur l’envahissement des images numériques face auxquelles nous sommes de plus en plus assujettis ainsi qu’une démarche de questionnement liée aux contraintes écologiques que nous subissons. Nous devons non seulement les accepter mais aussi agir. 



 

PUNCHING BALL, 2023, mixed media, encre sur toile satinée, 91 x 86 cm, prix sur demande









INVISIBLE, 2022, mixed media, encre sur toile satinée, 67 x 94 cm, prix sur demande









GORBY, 1994, copy art, toner sur papier, édition 2/5, 99 x 136 cm, prix sur demande